Corée

Je sors avec Héléna depuis le vendredi 13 (!) mars. En rentrant en Chine, mes yeux se sont ouverts, je l’ai plus vue de la même façon, et bim, salabim, bam bam, salaboum, salabim. Nin, nin nin nin nin nin nin nin, nin. Poutou à qui comprendra. Bref, on est ensemble et tout va bien. Même qu’on est partis en Corée – son Japon à elle – pendant la semaine de vacances qu’on avait début mai, et en voici une relation. Rien de sexuel.

 
Lundi 27 avril
Départ avant même potron-jacquet, taxi, aéroport, change, enregistrement. « Size matters! » dit en énorme un panneau, à propos du poids des bagages. Amusant. Ayant la tête dans le dernier wagon, je ne montre guère de signe de réjouissance exacerbée, contrairement à Héléna qui prend conscience de notre destination future petit à petit. Arrivés en Corée, tout change. Personne ne cherche à gruger sauf les vieilles ajumma, tout est propre, personne ne hurle, il y a notamment une MILF, … L’immigration prend un temps fou, que je consacre à tout critiquer. En positif comme en négatif. J’observe vachement – des choses très différentes de ce à quoi Héléna fait attention – et j’ai pris l’habitude de tout dire tout haut. Il faudra que je fasse gaffe en France…

À l’aéroport, on a acheté deux cartes SIM qui n’auront absolument jamais marché, on n’a jamais su pourquoi. Tant pis. On prend un train qui nous amène à Séoul, je vois les fameux immeubles comme des tours à propos desquels Héléna m’avait dit qu’ils constituaient la majorité des bâtiments coréens. Au final je n’aurai pas eu cette impression, tout étant tellement plus large, agréable, coloré… Dans Séoul, je découvre le plan du métro. Gigantesque, un peu à la Tôkyô. Certaines lignes vont vraiment super loin. Il faut dire que la ville elle-même fait cinq fois Paris, malgré l’impression de gigantesque agglomérat de différents villages qu’elle donne. Du coup c’est beaucoup moins dense, moins haut, moins oppressant qu’une grosse ville. On s’y sent bien. Il y a du dénivelé en plus, ça change des autres villes. On a passé les deux premières nuits dans un quartier (bukchon) avec des petites maisons traditionnelles (hanok), dans un B&B traditionnel donc, à deux chambres petites mais traditionnelles, tout à fait folklorique mais confortable. On dormait à même le sol sur un futon, le matin on avait droit à un petit déjeuner traditionnel (du riz et un assortiment de différentes choses, du kimchi bien sûr (non carminatif, le chou étant fermenté), il y en a partout et tout le temps, mais aussi du poisson dans une sorte d’omelette, une soupe de courgettes, une autre de tofu, du navet, des feuilles de sésame (chelou), des champignons, de tout petits poissons frits qu’on n’a pas touché à, etc.

Le mec qui gérait l’établissement était tout à fait sympathique, il parlait bien anglais et nous a conseillé sur différentes choses. On voulait manger un plat spécial, du samgyeopsal, et il nous a accompagnés jusqu’à un proche restaurant dont c’était la spécialité, même que c’était avec du cochon noir de Jeju (hyper important), La Mecque chiche qu’hébab le Nabab. C’était très bon, on a arrosé ça avec du soju, un alcool coréen pas hyper fort mais quand même, plutôt dégueulasse, que ces charmants êtres s’enfilent par litres entiers. C’est un peuple d’alcooliques notoires, c’est fou. Vraiment. On s’est donc bu une bouteille à nous deux, j’étais bien fait en sortant du resto, Héléna moins mais quand même, et on s’est acheté une bouteille de 1,5 litre de Cass, une des nombreuses bières coréennes. J’avais découvert cette marque au resto coréen de Xi’an où on se rendait avant qu’il ne perde tout son charme en se transformant en fast-food, et chaque fois qu’on y retournait il n’y en avait plus alors que je l’avais trouvée super bonne, tellement meilleure que la merde chinoise qu’on nous sert. Kré mwé, kré mwé pô, l’alcool en Corée coûte moins cher que la plupart des petites bouteilles d’eau ! C’est hallucinant.

On s’est rapidement descendu la bouteille en faisant les cons dans les rues, Héléna m’a fait découvrir de nuit ze rue piétonne marchande et touristique de Séoul, insadong, puis on a marché le long d’un petit cours d’eau, cheonggyecheon (cherchez pas à prononcer), on a pris des photos débiles en étant bourrés (je ne sais vraiment pas prendre de photos), puis on a remonté ze grande avenue de Séoul, gwanghwamun (le mec sur la statue est un héros qui a fait dégager les Japonais) jusqu’à ze palais de Corée, gyeongbokgung, au bout de la rue. On s’est ensuite rentrés, et le lendemain matin a été plutôt difficile. J’ai à peine retouché à de l’alcool le reste de la semaine

 
Mardi 28 avril
Le lendemain, on a fait le même parcours mais de jour, le palais était malheureusement fermé. On en a fait le tour par l’extérieur, on a vu de loin la Maison Bleue (la résidence et le bureau de la Présidente de la République coréenne), et à cause de l’écrasant soleil qui nous surplombait, on s’est calés dans un café et on s’est mangé un bingsu. Il s’agit de glace pilée qu’on mélange soi-même avec ce qu’il y a dessus, dans notre cas de la glace au chocolat avec du chocolat fondu et des Corn Flakes. Absolument dégueulasse, vous pouvez vous en douter. Ça nous a malgré tout fait du bien, et on a repris notre chemin vers le deuxième grand palais, changdeokgung, au final pas trop éloigné du premier. L’intérieur des palais semble le même, avec des murs simples mais jolis et des bâtiments comme ça, très sympa à visiter.

On a voulu visiter le jardin secret de la reine (superbe), on a dû attendre un bout de temps donc on s’est posés sur un banc à observer la faune locale, à savoir des vieux et des écoliers en sortie scolaire. On nous a pris en photo, on a voulu se prendre en photo (devant des azalées qui ont l’air d’être présentes absolument partout en Corée) mais un type nous a presque forcés à accepter de nous prendre en photo, et il en a pris plein : mettez-vous ici, puis là, puis là… Amusant. Quand l’heure est venue, on a découvert avec joie, bonheur et alacrité que le jardin n’était plus accessible qu’en groupe (et ils surveillent). On a dû se taper une guide (porcs !) et plein de touristes. Plein de Français, notamment. J’ai halluciné devant le nombre de touristes français en général à Séoul. Bref. Les Français plus ou moins bruyamment râlé devant le caractère contrariant de la situation, les autres presque pas, mais finalement on a profité comme on a pu de la balade.

Héléna commençait à avoir mal au dos (ça n’allait qu’empirer) donc on est rentrés se reposer. En partant, le soir, on est allés manger des gunmandu, des raviolis frits, une petite merveille que je tenais absolument à manger. Je l’avais découverte dans Old Boy, excellent film que je conseille à tous malgré cette putain de scène avec le poulpe qui m’a traumatisé (ils font pas vraiment ça en fait, c’est vraiment, vraiment exceptionnel). On avait repéré un petit resto où ils en faisaient, et malheureusement c’étaient des raviolis gigantesques, pas du tout comme prévu. On aura cherché un peu partout ailleurs à en manger, mais on n’aura trouvé que l’avant-dernier jour et on n’aura pas eu le temps d’y aller. Petite déception, mais bon, pas grave.

On est ensuite allés voir le pont Banpo qui a une sorte d’animation son et lumière toutes les heures (on a failli le louper en finissant le trajet à pied, on l’a vu de loin principalement). Le chemin longeait le large fleuve Han, lui-même longé par une large piste cyclable avec énormément de gens (impressionnant), et toutes les quelques centaines de mètres se trouvaient des appareils de fitness. Incroyable. Avoir ça près de chez soi, le pied total. On a ensuite pris un taxi (berlines avec sièges en cuir, larges, confortables, super système de son, à peine plus cher qu’en Chine – donc quasi négligeable) pour gangnam, le quartier des affaires et des sorties un peu branchouilles.

Il y avait pas mal de monde, les filles se ressemblent énormément (coiffure, maquillage, sans parler de la chirurgie esthétique) mais heureusement elles sont, ils faut l’avouer, très jolies dans l’ensemble. Je n’ai pas eu les mêmes impressions qu’avec les Japonaises, le côté enfantin, les genoux rentrés, la voix horrible. Donc ça allait bien. On trouve des styles assez extravagants en termes de coiffure, de lunettes, de vêtements, de chaussures, mais ça ne m’a pas dérangé, ça donne un côté décalé mais ça fait partie de l’image que les gens ont de la Corée de maintenant. On n’est pas restés longtemps, on était fatigués de plusieurs courtes nuits et Héléna continuait à commencer à avoir vraiment bien mal au dos, donc on est rentrés pour notre dernière nuit dans la maison traditionnelle.

 
Mercredi 29 avril
On envisageait de rester une nuit de plus dans ce hanok, mais la chambre avait déjà été réservée. Étant donné qu’il pleuvait un peu, que ce n’était pas censé s’arrêter et que visiter un palais sous la pluie c’est pas le top, on a un peu changé nos plans et on est partis en car pour Cheongju, la ville où Héléna avait passé quelque huit mois. Alors le car… large, confortable, pas bruyant… Tout le monde dort dedans. Sur l’autoroute, la voie de gauche est réservée aux bus, ce qui permet d’arriver rapidement à destination.

Cheongju est une petite ville de 800 000 habitants traversée par une rivière, avec plusieurs rues commerçantes animées et plein d’universités dont une grande où Héléna avait fait son stage. On y a passé trois jours, logés dans un motel (petit hôtel louable à l’heure, utilisé pour forniquer principalement) non loin de l’université. Héléna m’a fait visiter le campus, lui faisant remonter plein de souvenirs à la surface, j’ai rencontré ses anciens tuteurs tout à fait sympathiques. On a mangé le soir du galmegisal, qui est proche du samgyeopsal sauf que c’est du filet mignon (omagade). Ça m’a beaucoup fait penser au yaniniku japonais, des grillades qu’on fait soi-même. On avait trouvé au Japon un tel resto qui nous permettait de manger à volonté pendant 90 minutes. Je n’ai été food drunk qu’une fois dans ma vie, c’était après une soirée là-bas. Je m’étais enfilé quatre (ou cinq ?) filets mignons absolument succulents (marinés et tout, peut-être pour cacher une éventuelle piètre qualité), j’avais largement rentabilisé le « forfait ». Bref, le yakiniku étant mon plat préféré de la gastronomie japonaise, ce n’est guère étonnant que le galmegisal soit son pendant coréen. On a mangé ça accompagné de sansachun, un alcool de prune plutôt léger et goûteux.

 
Jeudi 30 avril
On était bien nazes, donc on a pris un jour off. On est allés se balader un peu au centre-ville, je me suis acheté une super casquette de la mort qui tue, style coréen, qui m’allait super bien. Artaban, le Renaud. On s’est rendus dans un bar à chats. J’en avais bien envie, je n’y étais jamais allé au Japon, et puis bon, merde. Il n’y avait pas grand monde, plusieurs styles de chats, dont quelques uns avec la tronche complètement plate (genre lui). Il y en avait un aussi qui faisait zombie… Le soir, après une bonne balade malgré le mal de dos d’Héléna vraiment important maintenant, on a fini par trouver un restaurant de dalkgalbi, du poulet avec du chou (non fermenté !) sur une plaque chauffante.

 
Vendredi 1er mai
Pour notre dernier jour à Cheongju, on est allés à Beopjusa, un très vieux temple au milieu de montagnes, un poil touristique mais quand même bien sympa. Il y a notamment un grand Bouddha qui venait d’être redoré et remaquillé, ça en jetait. On y a passé la journée (dodo dans le bus), et le soir on a mangé un plat de canard fort bon, avec plein de petits accompagnements. Et là, Héléna commençait à grave souffrir le martyr.

Après avoir, comme la veille, fini la soirée chez les anciens tuteurs d’Héléna, nous nous sommes rendus dans un jimjilbang, des bains publics comme il y en a au Japon, sauf qu’il y a une salle entre l’étage des hommes et des femmes où les deux sexes peuvent se retrouver pour diverses activités à caractère non sexuel, comme le sauna à différentes températures, une salle à 2°C, des fauteuils de massage, des télés, une salle à grand écran, des ordinateurs, plein de trucs, sans oublier qu’on peut aussi y dormir. À très nombreux. Et qu’il y en a des qui ronflent. Et qu’il fait chaud. Mais on a quand même pu dormir, sur des sortes de tatamis très peu épais. Pas trop mal.

Mais on ne fait pas que s’y amuser ou y dormir, on y va pour se baigner. Il y a donc un étage pour les hommes et un pour les femmes, étant donné le caractère dévêtu de la trempette. Bien sûr, on s’est plantés d’étage et j’ai traumatisé tout l’étage des femmes (Héléna s’était rendu compte de l’erreur avant d’entrer chez les hommes, contrairement à moi, et a dû expliquer la situation en coréen, penaude). On m’a reluqué la bite tout du long, mais bon j’ai la bite rud… l’habitude. Il n’y avait pas grand monde chez les hommes, et sous les douches un mec est venu juste à côté de moi pour voir si son gros engin était plus gros que celui d’un occidental. Il se trouvait que c’était le cas, et il ne semblait pas peu fier de cette découverte. Il a pas arrêté de me regarder (sans petit sourire, heureusement, fût-il en coin), de se mettre dans les mêmes bains que moi… Si ça peut lui faire plaisir… Les bains étaient nombreux, à différentes températures, assez proches de ceux que j’avais au Japon, donc bien agréables. Il y avait également plusieurs saunas et hammams, bien appréciables. Après cette relaxation aqueuse, on s’est retrouvés à l’étage du milieu et avons passé une nuit pas facile, avec des chers confrères humains jeunes et débiles qui ne respectaient pas le sommeil des autres (« Oh les bolosses, ils dorment à 2h du mat’ ! ») et des voisins qui ronflaient ou tapaient sur le mur. Normal.

 
Samedi 2 mai
C’était l’anniversaire de mon Poupou, qui m’aide énormément pour mes diverses pré-inscriptions à diverses facs. Merci encore, Géniteur.
On est partis tôt du jimjilbang pour rentrer à Séoul, avec plusieurs plans en tête : la zone démilitarisée (entre la Corée du Sud et du Nord, un million de mines, 700 000 soldats au nord, 400 000 au sud), une tombe royale, la forteresse de Suwon, mais on n’aura rien fait de tout ça. Finalement on sera allés aux tours Samsung où on a vu la pointe de la pointe technologique (réalité augmentée, écran à ultra giga hypra haute définition, tout dernier téléphone, etc.). On a ensuite cherché un motel pendant un temps fou – on souffrait de la fatigue, Héléna du dos et moi des cuisses, mais probablement pas seulement à cause de toute cette marche… -, et après s’être un peu reposés on est repartis pour un tour en ville.

On a déjeuné tard pas loin du palais qu’on n’avait pas pu visiter en début de semaine, qui fermait trop tôt pour qu’au final on puisse y aller, super. On a mangé des burritos, que plus bourratif tu meurs et moins coréen aussi, mais bon c’était bon. Du coup pas de palais, mais on est retournés à insadong pour faire des achats de souvenirs. Je me suis foutu une écharde dans le doigt en essayant un éventail, ce qui a ameuté quelques vendeuses quinquagénaires qui m’ont plus ou moins charcuté à coups d’aiguilles et de pinces à épiler. Heureusement que je ne suis pas douillet… Elles ont insisté pour me mettre un pansement, on aurait dit un enfant de 10 ans. Mais bon c’était amusant. J’ai pris une seule chose, un cadal pour ma maman à moi (chht, sirpriz !), et on est partis direction la tour Namsan. C’est haut, il y a plein de monde, il faut attendre longtemps, relou. En plus il s’est mis à pleuvoir… Bref. En haut c’était pas mal, dommage que ce fût trop touristique, les stands se reflétaient dans les vitres, il fallait faire de l’ombre avec son corps (ouh…) pour bien voir. On a cédé à la tentation du selfie, qu’on a pris en deux exemplaires : normal et Mousnier-way (on voit pas vraiment que j’ai une tronche anormale, sob).

 
Dimanche 3 mai
Dernier jour, dernière chance de visiter ce foutu palais. On finit par réussir à trouver un casier où laisser notre gros sac à dos (après l’avoir fermé à clef, vide…), et on pénètre enfin ce palais. Il y avait ce jour-là une sorte de reconstitution de la vie de la première cour disons, avec des étudiants qui jouaient avec plus ou moins de conviction le rôle de soldats, mais ça rendait bien. Héléna aurait pu rester 150 ans devant, mais on avait à faire. Ce palais est comme l’autre, juste plus grand et vaste. M’ont marqué notamment le pavillon Gyeonghoeru et le petit pavillon qu’Héléna avait pris en photo voilà trois ans et qu’elle a depuis en fond d’écran, superbe. On a aussi vu un touriste asiatique du sud-est avec un maillot rouge de foot, avec floqué derrière « DSK », on s’est gaussés.

Ensuite, on a mangé une pauvre soupe de nouilles (kalguksu, apparemment c’est super connu, là où on était ça ressemblait à pas grand chose) avant de filer à l’aéroport, déjà en retard. Et je déteste être en retard à l’aéroport. Le métro a mis un temps fou à nous y faire parvenir. En sortant du tout dernier métro, prêt à courir jusqu’au guichet d’enregistrement des bagages, j’ai laissé tomber ma casquette que j’aimais tant. Je m’en suis rendu compte quand Héléna m’a demandé où était cet objet obtenu peu avant mais tant chéri (moi qui procède si souvent à des achats…), ce qui était après qu’on eut couru, transpiré nos mères et passé la sécurité. Moi je stressais du retard, Héléna pas du tout. On était vraiment arrivés ric-rac. Plus jamais ça.

Le retour s’est bien passé. Ou presque. J’ai fait une mini-dépression d’une soirée, choqué par le dur retour à la réalité chinoise. Putain. On a eu un chauffeur de taxi de merde qui m’a fait chier à la toute fin, ça m’a mis en boule (alors qu’il en faut pour que je le sois), tout s’est mis à me déplaire, pays de merde (coucou Ibra), tout est sale, moche, puant, le chinois/Chinois est moche, ça faisait chier, bref, idées noires. Quel connard, l’autre con. Mais sinon maintenant ça va. Ça se passe bien en cours, il y a pas de gros souci.

Pour finir, mes plans à court et moyen termes ne changent pas : je rentre en France, je fais mon master TAL en même temps que ma formation de correcteur, j’accumule la thunasse pour avoir une base financière. L’idéal serait que je puisse vivre de la correction, même à mi-temps, pour pouvoir suivre Georgette dans des pays pauvres où elle enseignerait le FLE. On a quelques idées en tête, on verra plus tard comment ça se goupillera.

Pour finir complètement, on a aussi mangé des kimpap (makizushi) et des bibimbap (il y a du riz dessous).

Voilà, donc tout s’est bien passé (sauf la casquette perdue, sob, sob et zob), c’étaient des vacances reposantes pour les sens à défaut de l’être pour le dos. Plein de souvenirs, je peux mieux comprendre ce qu’a vécu Héléna, ça nous a probablement encore davantage rapprochés, et euh… voilà.

Comme je dis à mes élèves : « Des questions ? »

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16 réponses à Corée

  1. Dominique MOUSNIER-LOMPRÉ dit :

    Comme il est midnight et que ça presse (humour cinématographique), je me contenterai d’un grand merci pour ces narrations toujours aussi symphas et vivantes. Content aussi d’avoir entrevu, fût-ce à travers un ou deux selfie(s), le minois d’Héléna, que je ça pue au salage.
    Bises, Avaitunecasquettemaiselleesttombéeett’étaistropàlabourrepourallerlarechercheralorsn’enaplus Joe !

    P.

  2. Gawel dit :

    J’a lu (sur mon smarttel) mais j’a pas répondu (parce que c’est po pratique sur mon smarttel).
    Honte sur moi !!

    J’ai chanté au Yaya le saladoum saladim, histoire qu’il meure encore moins bête (mais il n’en est pas mort, je te rassure de suite sans te spoiler la fin du flim), mais ça ne lui a pas parlé (pourquoi le monde entier n’a-t-il pas écouté cette cassette ?!)
    Et Thaïs a posé quelques questions sur la raison pour laquelle les dames se sont mises à hurler en voyant ton zgeg et pourquoi les filles se baignent pas dans les mêmes piscines que les garçons, même tout nus (bah oui, elle voit le zizi de son frère tous les jours et celui des copains dans les vestiaires à la piscine, elle n’a jamais hurlé ! C’est quoi ces chochottes ?) (en revanche elle déteste qu’on voie sa culotte. Parce que les -garces- copines se moquent, ces petites pestes)

    Sinon on sent que la Corée t’a plu, si ce n’est ces palais aux horaires à la con ^^ Ton récit donne plus envie d’aller jeter un oeil, voire d’y poser un orteil, que certains clips à la con (mais je sais qu’il ne faut pas juger sur les clips, sinon la France aurait été éradiquée de la planète dans les années 80) et c’est marrant d’avoir ton point de vue, après avoir eu celui sur la Chine et le Japon (et la Roumanie). Et on sent que t’en peux plus de Xian ^^
    Courage Biloubow, la fin est proche, il ne te reste qu’une 40aine de jours avant de rentrer en France où, c’est bien connu, les rues sont nickels, les gens sont polis et discrets, la pollution n’existe pas (enfin ça va vraiment te faire cet effet, à toi).
    En revanche on ne mange pas de petit plat avec des noms estrangers et on prend un kilo rien qu’en regardant une côte de boeuf avec un plat de frites maison. (bouhouhouh j’étais au summum de ma sveltitude et j’ai repris un kilo sans toucher à la moindre barre chocolatée, glace, crêpe ou petite patate sautée dont j’ai nourri mes extensions ce week-end – la vie est trop tinjuste)
    Et puis ya des neveux et niénièce qui seront ravis de te retrouver !

  3. Renaud dit :

    En fait dès que j’ai vu des femmes à poil j’ai fait demi-tour, j’étais à peine entré dans la salle, j’étais encore vêtu, avec mon gros sac à dos sur moi.

    Moi aussi je serai content de les revoir, les morveux :-)

  4. Anne Houka dit :

    Super, mon cher !!!!
    Quelques questions (bim salabim bam bam…) :

    1. wow le bingsu, ça tue !!!!! ça a l’air super cool :D
    (c’est pas une question, c’est vrai…. mais quand même !!! yahou !!!! et du coup ça me fait penser : t’as remaigri ?)

    2. Je comprends pas le principe d’un bar à chats…. S’il y en a un à Bologne je veux y aller, parce que les chats d’ici sont magnifiques mais sauvages, du coup c’est super frustrant…. Du coup c’est un bar avec plein de chats pour faire des câlins ? trop biennnnnnn !

    3. C’est Héléna, sur la photo avec le chat ? :)

    4. C’est quoi la « réalité augmentée » ?

    Moi ça va. Bisous !

  5. Anne Houka dit :

    En voyant les photos de la Corée, et les temples, toussa, l’impression générale est la délicatesse…. c’est comme ça ?

  6. delph dit :

    Baj : est ce que le petit coréen t’a fait l’hélicoptère dans le sauna ?

    Delphine : merci de ces longues nouvelles !
    mais il manque l’essentiel !!!!! alors, t’es amoureux du coup ?!! comment tu t’en es rendu compte ? et ça fait longtemps ? et elle aussi ? et vous voulez vivre dans quel pays pauvre ? et tu peux nous en dire plus sur Georgette ? ce que tu aimes chez elle et tout ?

    on veut de la fleur bleue, des cœurs et des arc-en-ciels !!!

  7. Renaud dit :

    @A:
    1. Pas remaigri, je pense pas pouvoir repasser sous les 65 kg.
    2. Tu payes ta consommation au bar et tu as plein de chats autour de toi, comme ça.
    3. Oui ;-)
    4. Imagine que tu as un masque de plongée sur les yeux, mais qui te montre des images. L’image est projetée d’une façon ou d’une autre sur l’écran devant tes yeux. Donc où que tu tournes la tête, tu vois toujours ce qu’il y a devant tes yeux, à savoir l’écran avec la même chose (un film ou autre). Avec l’appareil que j’avais, tu vois quelque chose (moi c’était une scène de théâtre). Si tu tournes la tête à droite, tu vois les autres spectateurs et plus la scène ; à gauche pareil ; en haut le plafond ; en bas le sol et le fauteuil de devant. Il y a des capteurs de mouvement pour ça, c’est ‘achement ‘alable. Ça promet pour les jeux vidéos.
    5. Délicatesse, oui et non. Ils crachent quand même dans la rue, il y a des pouffes et pas mal de superficialité. Mais on s’est penchés sur l’aspect historique et beau de la Corée.

    @B: il était pas petit (surtout pas là !) et non, il n’a pas fait l’hélicoptère. Ça n’existe peut-être pas en Corée, les hélicoptères :P

    @D:
    1. oui
    2. d’un coup, elle m’a manqué
    3. quelques jours avant le 13
    4. oui, même plus longtemps
    5. chaque chose en son temps, d’abord je fais mes formations et ensuite on verra
    6. perpignanaise de 27 ans du genre gameuse qui veut être prof de FLE toute sa vie, d’une famille alternative très différente de la nôtre (fille unique)
    7. elle est zoulie, calme, me connaît très bien et m’aime quand même (même ma personnalité de 4 ans), on a des vues similaires sur des choses importantes (dans le couple notamment), et on va bien ensemble

  8. Anne Houka dit :

    « elle me connaît très bien et m’aime quand même » : c’est l’avantage d’avoir été amis avant d’être amoureux…
    Merci pour les réponses ! <3

    Anh'

    Annonce : fée de 1452 ans avec chapeau pointu et qui parle aux fleurs cherche un bar à Bologne ou un petit coin de bois clair pour rencontrer un chat humain ou un centaure velu ^^

  9. Renaud dit :

    Tu vas faire fuir Héléna le jour de la célébration de notre deuxième mois de vie commune (je vis chez elle depuis) :-D

  10. delph dit :

    wah, vous vivez ensemble !!
    vous allez vous séparer qd tu rentreras en France ? ou vous restez ensemble à distance ? vous en avez déjà discuté d’abord ?

    t’es trop succinct dans tes réponses, c’est méga frustrant :P
    c’est quoi votre vision du couple ?

  11. Renaud dit :

    On compte passer de nombreuses décennies ensemble. Elle rentre en France en mai 2016, et quand on peut financièrement parlant, on part à l’étranger, elle avec le FLE et moi avec la correction à distance.
    Notre vision du couple ? Je comprends pas :s

  12. delph dit :

    c’est toi qui dit « on a des vues similaires sur des choses importantes (dans le couple notamment) »…

  13. Renaud dit :

    Ah ! On prône la communication, l’honnêteté, le partage, le respect, on attend les mêmes choses l’un de l’autre, on a la même vision de la vie quotidienne en couple, ce genre de choses ;)

  14. Anne Houka dit :

    des décennies ????? wow ! c’est vraiment sérieux alors !!!

  15. Amma dit :

    Ce n’est qu’aujourd’hui que je vois tous ces commentaires, du coup on en sait plus, ceci étant j’ai encore une question : pensez-vous passer toute votre vie à l’étranger ? Égoïstement je pense aux neveux et nièces et aux cousins-cousines.

  16. Renaud dit :

    Pas toute la vie, mais le FLE en France est très limité. Mais à terme, oui, il y aurait un retour en France. Et les gosses seront limités, forcément. De toute façon Héléna est très proche de sa mère, il y aurait des vacances régulières en France.