« Tout ce qui a un début a une fin » [Neo]

Écrit le 3 septembre 2009 - 5 commentaires Auparavant »

Alors me voilà en train de tenter une nuit blanche pour avoir à dormir dans l’avion. Bon. Alors je regarde la télé, pas de baseball. Mais il y a deux matches de football, peut-être en direct, et des bons. Alors je regarde et apprécie le spectacle qu’offre l’Inter Milan en écrasant le Milan AC. Puis j’ai encore des trucs à manger alors je me fais la moitié de la viande. Mais c’est tellement bon que je fais l’autre moitié directement après, tant pis pour les pâtes qui seront juste avec la sauce. Je vois que les Taïwanais sont partis de l’autre cuisine où il y a un canapé bien confortable, alors j’y vais et m’allonge en regardant ce qu’il y a à la télé, à savoir pas grand’chose. Un peu de baseball américain, du sport extrême qui foire, un truc sur Michael Jackson, bon. À part vers 1h ou 2h, ça a pas été trop dur. J’ai dû refaire mon sac une ou deux fois pour que tout rentre, j’en ai chié. Je n’avais qu’une petite tortue, une guirlande et quatre bouquins en plus, mais je pouvais vraiment rien mettre de plus nulle part. Même la banane violette m’a été utile, c’est dire ! Il y a pas de hasard, je le dis tout le temps ; j’ai jamais utilisé cette banane qui m’encombrait plutôt qu’autre chose, et sans elle j’aurais bien été emmerdé aujourd’hui. Au final je ne finis pas le pot de fromage blanc ni la confiture ni la mayonnaise, et je laisserai à quelqu’un les pâtes et la sauce voire les 700g de sucre qui restent, tant pis.

Vers 5h50 arrive Hensen (c’est son nom de famille mais je l’appelle jamais Christian ni Hensen-san, encore moins Christian-san, donc Hensen seulement), et à 6h on part, comme prévu. Le soleil est levé depuis longtemps, il y a pas grand’monde dans les rues, et ce militaire germain marche vite. Moi j’ai mes 13kg sur les épaules plus les peut-être 5 de ma bandoulière sur une épaule. J’en chie un peu mais bon, je fais avec, c’est pas comme hier soir où je râlais après chaque gorgée de bière en pestant contre son goût atroce (je déteste la bière).

On arrive aux arrêts de bus, on trouve pas, on demande, on nous dit le même arrêt que le policier m’avait dit hier, pourtant c’est toujours pas marqué… On est en avance, et un Japonais un peu relax, vite fait 68ard niveau différence avec la norme, nous demande où on va, et s’il peut nous prendre en photo. Peut-être parce qu’il est étonné de voir autant de nationalités différentes sur un même banc (trois). Puis arrive le bus, qui n’est pas un bus style TCL, mais un car de voyage, ce qui est coule. On met nos bagages dans la soute et c’est confortable dedans (le car, pas la soute). Vers le troisième arrêt arrive un club de vieilles plutôt bruyant mais bon, tant pis.

On finit par arriver après 1h15 de trajet, pile 3h à l’avance. On arrive au début de la formation de la queue pour les bagages du vol, donc impecc’, et on va chercher de quoi manger. On ne trouve qu’un Starbucks (célèbre machin de cafés) et je prends un truc bizarre sablé vite fait au chocolat, et lui un sandwich à la choucroute. Si si, j’vous jure. Il a sans cesse envie de bière (sans en avoir vraiment besoin), et il mange un sandwich à la choucroute au petit-déjeuner. Un vrai teuton. Je lui avais dit avant que chaque fois que j’entendais koliflower (?) je pensais à Sauerkraut, ça a peut-être joué.

Puis on va dans la zone d’attente, en passant par le truc super chiant où il faut enlever tout ce qui est métallique et électronique de nos bagages à main pour qu’ils passent au rayon chépakwa. J’ai plein de trucs, mais j’avais retenu la leçon de l’aller donc j’avais pas mis tout au fond les trucs à enlever, mais j’avais zappé ma ceinture. Bam, repassage, grrr. ‘Fin bref, puis on va s’asseoir devant la porte d’embarquement en admirant les damoiselles. J’ai remarqué d’ailleurs que j’aime beaucoup les jupes ou les trucs où on voit les jambes, peut-être parce qu’en France toutes les filles sont en jeans… En tout cas on peut pas dire que les Japonaises sont pas belles. Mais à l’aéroport il y avait différentes nationalités, donc encore plus de chair fraiche. Il y avait même une fille qui ressemblait à Hazel de loin. D’ailleurs pendant qu’on attendait, il y a eu une annonce pour le vol pour Hong Kong. Moi, moi ! Et hop, je m’imagine le scénario : je prends l’avion, j’arrive à Hong Kong, je change mes Yens pour des Dollars de Hong Kong et je prends un taxi jusque chez Hazel. Mais j’ai pas de billet. Et Hensen de dire avec un rictus malveillant : « ça peut s’arranger… »

On embarque, je paume la moitié de billet déchirée sur laquelle il y a ma place, alors je fais demi-tour et vais demander à une fille si c’est bien 46L, ce qu’elle me confirme. Je suis à côté d’un Japonais, et tout se passe bien. Je dors la plupart du temps, ou je regarde X-Men 3. Vers 12h30 heure japonaise ils nous servent un déjeuner étrange, de la purée avec du bœuf et des haricots verts pas bons. Vers 19h30 heure japonaise, ils nous servent un deuxième déjeuner, un steak haché tout à fait particulier avec des pâtes fraiches à la tomate. Bon, pourquoi pas. D’ailleurs pour le deuxième repas j’étais endormi quand ils l’ont servi, je pensais que l’odeur me réveillerait, mais non. Alors quand je me réveille je demande à mon nippon de voisin quand le repas avait été servi, depuis une demie heure. Ah merde ! Euh, s’cusez, mam’zelle, je dormais, euh… merci !

On arrive à l’heure à Helsinki, rebelote pour le contrôle des bagages à main, puis vient la douane. Il y a plein de monde et ça avance pas, c’est chiant. J’ai que 25 minutes avant ma correspondance et ça avance pas, ça avance pas. Merdeuh ! Plus que 10 minutes maintenant… Graaah ! Et les autres files qui avancent vite, forcément… puis arrive un type de l’aéroport qui nous dit que pour ceux de l’Union Européenne il y a une file spéciale, où il n’y a personne et où le type regarde juste le passeport, nous le rend et c’est fini. Alors je me rue vers la porte 27 où il n’y a plus personne, et j’arrive le dernier dans l’avion, quelques minutes à peine avant le départ.

Dedans, je dors un peu, mais il y a un con de gamin qui faisait du bruit et qui shootait dans mon siège, alors au bout d’un moment je l’ai engueulé tout en restant calme. J’écoutais Loreena McKennitt tout en regardant la chaîne Discovery. Ils nous servent un repas vers 17h30 heure finlandaise, des pâtes avec des poivrons et des tomates, étrange. Pis on arrive avec 10 minutes de retard, les bagages arrivent 10 minutes plus tard, je risque de louper le premier train, moi. Je descends, me perds un peu parmi tous les guichets, et je vois que le train de 18h54 a 15 minutes de retard. Impecc’, je devrais avoir le temps d’acheter un billet. Mon cul, oui. Fonctionnaires !! Deux guichets ouverts sur cinq en heure de pointe ! Et puis « l’ordinateur ne connaît pas les retards » donc je peux pas acheter de billet pour ce train, donc forcément celui d’après, le dernier, à 20h48. Nya. Alors j’appelle mon père qui me dit de tenter de le prendre quand même, mais je le sens pas et ça ne me dérange pas d’attendre. Alors j’appelle Mémé (mwahaha) et vide presque ma carte téléphonique nique nique que mon pôpa m’avait achetée ékseupré pour appeler en reviendant. Et voilà, là j’attends le train qui ne devrait plus tarder.

Je ne ferai pas de bilan de mon séjour, j’ai juste envie de dire ce dont j’ai envie maintenant : des chutes de fromage et de charcuterie, courir, faire de la basse, manger un steak tartare, finir mes études. Voilà. C’étaient deux mois super (omagade Word reconnaît super avec un s comme si c’était un adjectif), je savais qu’ils se passerait quelque chose et il s’est passé quelque chose. Quoi ? Z’avez qu’à lire depuis le début, vous comprendrez. Enfin bref, merci d’avoir été avec moi pendant ces deux mois, pendant mes moments durs comme mous (mwahaha), et à la prochaine pour mon compte-rendu journalier de mon séjour de 70 ans à Hong Kong. Comment ça, uso (mensonge) ? Bon, ok…

Dans le train je fatigue grav’ avant de m’endormir et de me réveiller 5 minutes avant d’arriver à la Part Dieu, c’est bath. Et v’là-t’y pas une bande de dèques qui est là pour m’accueillir avec force japonais et émotion. « Mais tu te rends compte que t’es parti deux mois ?! » En rentrant ça fait bizarre de retrouver la maison, ma chambre un peu changée, une vraie connexion à internet, la possibilité de dormir à poil sans aucun Tchèque pour faire craquer ses orteils, … Le rêve, quoi. Manque juste une chintoque.

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