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Tiring day

28 Sep

Tout commença par un matin d’automne. Celui-ci venait de prendre manu militari depuis à peine deux jours la place de l’été, et il avait l’air de se sentir à l’aise et d’exister cette année, contrairement aux années précédentes. Ainsi donc, il faisait gris, lourd et il aurait pu pleuvoir lorsque je quittai mon chez-moi en compagnie de mon paternel, comme quelque quatorze mois avant sauf que là j’ai pas oublié ma ceinture dans la voiture.

Après avoir fait sept fois le tour d’un parking (un par étage), on a fini par trouver une place sur le toit. Armé de mon gros sac à dos dans lequel il n’y a presque que ma couette parce qu’elle est chaude et que ça coûte cher et que j’ai la place (mouais) et que c’est mieux comme ça, de ma brand new valise qui roule et qui est toute légère (pas quand on la porte) ainsi que de mon sac en bandoulière bourré au max, je me rends à la gare avec la Pwotch Pwotch (= papa).

Là, que ne voit-on pas ? Train direction CDG de 10h26 : 1h de retard. Watzefok? Trop de choses me passent pas la tête pour que je me souvienne de toutes, mais en-dessous de cette ligne d’information était indiqué un autre train, même destination et même heure, à l’heure, avec un numéro différent. Le mien ! Mwahaha, fuck you ! Je sais pas qui mais quand même. Au Malin peut-être ? Bref, mon train est là. Il tarde à venir mais vient en fait de Marseille donc on lui pardonne. Là, le train est immobilisé pour incident technique… J’entends qu’en fait le train qui a 1h de retard devait rejoindre le mien pour partir ensemble à l’aéroport, continuer leur idylle à Lille puis finir pleins de bière, de frites et de moules à Brussels. Comme quand j’étais parti au Japon ! Sauf que moi il était arrivé après 20 minutes. Là rien. Du coup le train était bondé, ceux de l’autre train montaient dans celui-ci, j’avais pas de place pour mettre mes affaires, mais j’en ai heureusement trouvé dans le wagon, où je me suis rendu compte du poids que 22kg représentait…

Après des adieux déchirants, le train part avec quinze minutes de retard. Super, j’avais déjà qu’1h45 pour chopper mon avion, je suis pas dans la merde. Mais bon, on verra, ça sert à rien de s’inquiéter, je peux rien changer à la situation. À côté de moi, une fille genre Delphine – mais plus roots un peu – qui descendra à Marne-la-Vallée sans avoir à profiter des fruits de mes repas de la veille, qui puaient pourtant méchamment (les fruits). Rien de spécial dans le train, à part un vieux con dont le portable semble être bloqué sur « sonner super fort et longtemps » et un groupe de con… frères humains qui profitaient du fait d’être dans un petit compartiment pour beugler et taper des mains. J’t’en tapperai, moi, des mains…

J’arrive à l’heure prévue + 15min à Roissy, je regarde vite fait le tableau putain de grand d’arrivées et départs, je repère Leeds et vois vaguement un 3. J’avais vu la veille que Jet2.com n’allait qu’au Terminal 3 apparemment, donc je prends pas la peine de regarder plus précisément. Je prends le chemin du Terminal 3, sauf que putain faut prendre un genre de tram souterrain ! Namého ! J’ai pas le temps moi ! En plus je manque de tomber plein de fois, j’ai le pull qui pue comme quand je faisais pas bien sécher mon linge au Japon (il a dû prendre l’humidité de dehors ou de la clim du train), et je me dis que ça va être encore plus ric-rac que prévu.

Je descends au Terminal 3, je suis les indications et vas-y qu’il faut marcher… J’ai super mal à l’épaule qui porte mon sac en bandoulière, et je vois une gare de bus. Et merde, il faut prendre le bus maintenant ? Oui, je suis grossier. Je vous zutte. Zût. Oh, des stocks de coke. Ah ? Mais oui. Vous aussi ? C’est épatant. Bref, en fait non pas de bus mais un chemin qui les longe, il faut traverser une route pour prendre un tunnel et arriver à ce fameux terminal de mes deux, mais les voitures ne s’arrêtent pas. Normal, leur feu bouge pas. J’appuie sur le bouton sur lequel les cinq péquenauds arrivés avant moi – je ne veux pas savoir depuis quand il poireautaient là – n’avaient pas appuyé, et instantanément le feu passe au orange, puis rouge. Sérieux…

J’arrive donc au terminal, presque vide. Je vais enregistrer mes bagages avec le sourire, je suis à temps et le plus dur est fait. J’en profite pour demander si le poids des bagages ne se compense vraiment pas, et en fait si… Vive la communication. Mais apparemment les poids cumulés peuvent pas dépasser 30kg… Étrange… Mais bon je m’en fous, je reprendrai plus cette compagnie, vous comprendrez pourquoi.

J’arrive ensuite au rayon X. J’avais prévu le coup, et l’astuce de mon pôpa de mettre mes appareils électriques non seulement dans la poche extérieure mais surtout dans un sac plastique s’est avérée payante : c’est allé super vite, j’ai juste eu à enlever ma montre et ma ceinture en plus. Pour le Japon j’en avais contre-déféqué…

En cherchant à remettre ma ceinture, j’arrive dans le hall d’attente. Je vois ma porte d’embarquement, je demande comment ça se passe, le type me prend pour un attardé mais la fille (les hôtesses de l’air ont toutes un charme, ça doit être l’uniforme ; vive l’uniforme) me répond affablement. En gros faut attendre, un bus nous amènera à l’avion, on appellera.

Alors je tente d’appeler chez moi pour les informer (sachant que j’avais failli louper l’avion avec leurs conneries de train, j’avais déjà filé mon mot de passe principal à mon père pour trouver dans ma boîte mail le numéro de l’école pour les prévenir de mon retard, tout ça tout ça). Mais mes deux cartes de téléphone ne sont pas acceptées, donc on fera sans.

Je finis par arriver dans l’avion, un petit truc pas du tout charismatique, gris et rouge. La cabine du pilote a l’air minuscule, les hôtesses bien mais pas top malgré l’uniforme, l’intérieur gris et rouge, froid et étriqué (non j’ai pas dit trique !), deux fois trois siège par rangée pour une petite trentaine de rangées. L’avion est à moitié plein, on est retardé par plein d’avions d’Air France qui veulent décoller avant nous (dont un énorme avion qui donne envie d’aller dedans, pas dans ce truc pourri où on est serré, où on peut rien mettre presque devant son siège, où on n’a pas d’écran, vraiment du low cost…), et on finit par décoller. Et là…

Magnifique. Sublime. On a transpercé la première couche de nuages gris et lourds pour aboutir sur une mer d’une beauté… des nuages blancs à perte de vue, non pas cotonneux mais comme des blancs en neige, lisses et presque plats. Tous pareils, jusqu’à l’horizon. Incroyable. Au-dessus, un ciel d’un bleu d’une beauté rare et encore une couche de nuages, plus fins ceux-ci. On persiste dans notre montée et on finit par dépasser ceux-ci, et là… une lumière aveuglante réfléchie par le blanc des nuages qui ne ressemblaient plus à des œufs en neige mais à de la terre blanche sèche, ou à une terre 100% composée de sel. Incroyable. Et un ciel… plus bleu, tu meurs. D’une beauté aveuglante, des couleurs d’une beauté encore plus rare que juste avant, un dégradé de bleu qui déchire sa race en slip. Si si, j’vous jure.

Bon, je cause, je cause, mais j’en suis à peine à la moitié. Quoique, on verra. Bref, on n’a rien à manger (ou alors il faut payer et j’ai pas envie de payer quoi que ce soit, surtout pas de la bouffe), je m’endors un peu et quand je me réveille on est bien descendus. Je vois des moutons blancs et des chevaux noirs, plein d’herbe avec des maisons super bien structurées, à la Sim City. Les nuages redeviennent moches et lourds, le même temps qu’à Lyon – en plus froid peut-être, j’ai pas mal éternué entre l’avion et l’aéroport.

J’ai failli pas passer la douane avec mon passeport où j’ai les cheveux courts et surtout qui a pris l’eau sur le Mont Fuji, donc qui foire un peu… mais cette chère amie noire (comme dans Bick Chill) m’a fait un sourire quand je lui ai expliqué la situation et m’a laissé passer. Comme quoi il faut pas se fier aux Polonais. Hein ? Ah.

J’ai trouvé personne qui m’attendait à la (petite) sortie du coup deux jeunes étudiants en ont profité pour me parler super vite. « Je suis fatigué, je suis pas anglais alors il va falloir parler plus lentement. Voilà, merci. » Ils m’ont posé des questions sur mon voyage, la compagnie, … Ils m’ont notamment demandé avec quelle compagnie j’aurais aimé faire le voyage : j’ai dit Finnair ! Je leur ai parlé des super avions que j’ai eus au Japon, ça les a fait marrer. L’un était normal, l’autre grand et tout sauf viril : cheveux blonds rasés sur le côté normaux au milieu qui revenaient au milieu du crâne en vague – je sais pas comment décrire mais c’était ultra moche -, avec un pantalon trop court, des chaussettes trop hautes et des chaussures trop vieilles.

J’attends donc Lorena vu que personne ne m’attend. Lorena, pour ceux qui ne le sauraient pas, c’est ma collège assistante d’espagnol avec qui je devais être en coloc’ mais il y a eu une merde donc on sera pas ensemble mais dans des maisons proches). Arrivent finalement June (et pas Jude) accompagnée de Maika, l’assistante d’allemand. On papote un peu, je me débrouille très bien en anglais puis Lorena arrive méga à la bourre. Elle est petite, a des petits iris verts et est espagnole – et a un peu de mal avec l’anglais.

On se rend avec des bagages un peu partout dans la voiture à l’école (Castle Hall School) en écoutant BBC2 qui n’a pas de pub, comme aucune chaine du groupe : la redevance télé fait que les chaines télé et radio de la BBC ont pas besoin de la pub. Une fois à Mirfield (prononcer Meurs, Field ! – je précise que je n’ai rien contre Michel Field), J’en profite pour remarquer quelques différences dans la signalisation (au sol notamment) et tente de m’adapter à la conduite à gauche. Lorena et moi changeons de voiture pour aller avec Brenda chez elle, et ce jusqu’à vendredi quand ma chambre sera disponible. Celle de Lorena l’est déjà mais elle a pas l’air super autonome donc elle préfère rester avec moi, en gros.

On voyage dans une Mégane Coupé… J’ai jamais été aussi compacté dans une voiture de ma vie, Lorena aussi j’imagine. C’était assez incroyable, mais pas inconfortable pour autant. Et on arrive chez Brenda… Incroyable. Tout est immense, plein de chambres, de salles de bain, de lits, de canapés, de moquette super épaisse, une cuisine excellente, tout immense et génial.

Brenda est une quadragénaire sur la fin qui est super cool (elle s’affale sur la table, dit qu’elle veut tuer certains gamins, …). Au moment de passer à table, elle me fait sentir deux gros flacons d’un liquide ambré : il faut que je détermine lequel est du Brandy, lequel est du whiskey. Bah merde… J’en sens un, rien de spécial. Je sens l’autre, je retrouve l’odeur infecte de ce que j’ai bu avec du Coca au Japon. Yourk. Donc elle nous prépare de la viande (dont j’ai cru qu’elle avait jeté le jus mais en fait non – je l’aurais traitée de terroriste) avec une sauce sympa à base de champignons et d’autres trucs, flambés au Brandy. Au début je pensais qu’elle avait laissé la viande, je trouvais ça bizarre. Mais non en fait. A tester remarque, pourquoi pas ? La sauce était super bonne, pas les champignons, mais bon. Elle m’a dit de les laisser, mais je lui ai répondu que j’avais bien été élevé. Pour dire, j’ai même mangé du brocolis (sans trop de goût heureusement), à côté duquel il y avait un peu de haricots verts et de patates.

Avant ça, elle nous avait servi une soupe de légumes sympa. Niveau table, c’est du simple : un dessous de plat en verre chacun, couteau fourchette grande cuillère, sel et poivre au milieu. Gheu. A un moment elle dit « Si vous voulez boire quelque chose, dites-le moi. » Elle proposé du vin blanc, du rouge, du whiskey, de la bière, du thé, du café, … « Euh, de l’eau ce sera parfait pour moi, merci. » Ah oui, on a mangé à 18h40 aussi. Lorena et moi n’avions pas mangé depuis le matin donc ça nous allait, pis il y a 1h de décalage, mais normalement elle mange plus tôt… Bref, pas de fromage (haha) ni de dessert. Bheu.

Elle nous a expliqué qu’à l’école, au lieu d’une carte le self marche avec un système d’empreinte digitale, ce qui est pas mal. Mais la bouffe est pas top, du coup elle amène sa propre nourriture terrestre. Je sens que je vais faire pareil…

Enfin bon, après le repas Lorena et moi montons pour regarder des trucs sur internet (moi sur l’ordi de Brenda, qui est super lent et elle avec l’autre câble Ethernet – pas de Wifi). Elle parle avec son copain sur MSN et lâche quelques larmes… Elle veut être forte malgré la distance, la pauvrette. Je lui souhaite de réussir, vraiment. Pendant ce temps, je regarde pour des abonnements de train et de bus. Ils ont le Metro, qui est en fait leur réseau de bus, et il y a plusieurs abonnements. J’ai fait plein de comptes (simples, addition puis division par quatre, cinq ou douze, le tout aidé de la Calculatrice), le tout pour décider de ce qui est le plus avantageux pour nous.

Voilà voilà, c’est tout… Demain : lever tôt pour aller à l’école donner et récupérer des papiers, puis go to Leeds pour trouver une banque, acheter ce qui me manque, acheter des draps et une couette (mwahaha) pour Lorena, et surtout visiter nos chambres, et trouver de quoi s’occuper jusqu’à 8:30pm sachant qu’avant on est bloqués dehors…

 
 
  1. fikotte

    September 30, 2010 at 9:17 am

    “sauf que moi il était arrivé après 20 mn” !
    analysez la syntaxe de cette phrase, exercice de linguistique française…

     
  2. La poût-Poût (variante)

    September 30, 2010 at 9:20 am

    Salu, Mr Glü !
    “’avais vu la veille que Jet2.com n’allait qu’au Terminal 3 apparemment, donc je prends pas la peine de regarder plus précisément.” On se serait attendu à ce que ce ne soit pas le bon terminal et que tu te retrouves en Chine, mais non… On dirait du Wodehouse : “tout autre que Bertie Wooster , face à une pareille situation, se fût enfui à toutes jambes : c’est exactement ce qu’il fit”. J’aime…

    C’est vrai, j’avais oublié de te prévenir, les Rosbifs ont une fâcheuse tendance -comme les Allemands, d’ailleurs – à dîner tôt, quel que soit le nombre de convives. Mais ça te laissera plus de temps pour jouer avec le Frédou (surtout que dans ton grand nord, là-bas, at night, it’s very bright (Carpet crawlers, de j’en ai 6).
    Bref : ravi que tu sois arrivé ah bon ? Porc ! malgré toutes ces tribulations d’un Froggie en Frogland. Reste maintenant le plus délicat : repérer le restaurant indien qui sert au 1er étage du poulet avec le choix (quel que soit le jour du mois) entre 3 sauces : mild, medium, sharp (germanisme, peut-être). Mais je présume que comme tu devais “trouver de quoi s’occuper jusqu’à 8:30 pm sachant qu’avant on est bloqués dehors…”, tu as dû passer ton temps disponible à cela… :)
    Merci, Mister. Bricolage, pour cette première narration. Je me suis délecté de cette lecture. Mais quel sens précis donner à une fille qui est “roots” ? Basique ? Crue ?

    Quand j’étais dans ton coin, on était au collège de Ripon, ça doit pas être loin (pour moi, si, 31 ans tout de même). Ah, les haricots blancs et saucisses du p’tit déj …! Ça valait tes fruits de la veille…

    Je file, Platipus, tou ze nexte !

     
  3. fikotte

    September 30, 2010 at 9:28 am

    et d’où tu la connais cette dame ?
    y a pas moyen de rester chez elle si elle est si coule ?
    ca permettrait de connaitre l’Angleterre de l’intérieur !

    bon, je pensais travailler vite, mais au final, va falloir que je prévois 20mn de lecture chaque matin !!

     
  4. Ben

    September 30, 2010 at 10:09 am

    Quel susse pens ! Heureusement que je connaissais la fin, sinon quelle angoisse !
    Merci pour le récit de cette épopée british, bon courage pour tout ce qui est nouveau, et si tu sympathises avec Brenda cela ne peut être que mieux pour toi.
    Môman !

     
  5. Gawel

    September 30, 2010 at 11:37 am

    Pourquoi vous êtes bloqués jusqu’à 20h30 ? Brenda ne rentrera pas avant, c’est ça ?

    Ha-ha, “système d’empreinte digitale, ce qui est pas mal”, groumpf ! Non mais t’as jamais lu La nuit des temps, ou Un bonheur insoutenable, ou Bienvenue à Gattaca (bon ça tu peux l’avoir vu…), the Island (quoi que…) ?
    Tss tss tss

    Signé la gauchiste paranoïde

     
  6. Renaud

    September 30, 2010 at 11:54 am

    @Delphine: n’est-ce pas ? J’aime mon style 8-)

    @Papa: justement, c’est un effet d’attente qui restera frustration. Et “roots” c’est simple, retour aux racines, à la vie dans la nature. Par extension c’est aussi Lyon 2-ard (dreads, joints, raggae).

    @Delphine: Brenda est prof à l’école où je serai assistant. Elle est cool, mais je préfère être à Leeds, vous verrez avec le récit de la journée d’hier. Et comme c’est écrit en haut, “je me fous de l’Angleterre”, je suis pas là pour faire du tourisme.

    @Gaëlle: Brenda était pas là avant 20h30. J’ai vu Bienvenue à Gattaca et The Island, mais avoue que ta carte de cantine tu la perds, pas ton doigt ;-)

     
  7. Gawel

    October 1, 2010 at 9:02 am

    Mais c’est bien le problème ! :-D

     
  8. fikotte

    October 2, 2010 at 1:43 pm

    “j’me fous de l’Angleterre”, c’est pas aussi du Sheller ?

     
  9. Renaud

    October 2, 2010 at 1:44 pm

    “Après tout je me fous de l’Angleterre et j’aurai bien d’autres anniversaires…”

     
  10. Anne Houka

    October 3, 2010 at 3:42 pm

    Je reviens aujourd’hui d’Italie et lis devant mon risotto (mmmm qu’il est bon) le récit de tes aventures. J’adore, je suis fan, ton style est délirant, de temps en temps je lis à mes futurs ex-colocs certaines de tes phrases…
    Par exemple j’ai adoré la description de l’étudiant tout sauf viril, la pauvrette de Lorena qui pleure et à qui tu souhaites de réussir à être forte… Va savoir si c’est du lard ou du gros cochon, si c’est sincère ou pas, mais c’est trop drôle.
    Et puis tous les détails, de l’absence de pub sur BBC2 aux couleurs immondes de l’avion… Franchement j’ai vu un film, j’ai vraiment eu l’impression d’y être aussi.

    Voilà comment on voyage par correspondance ! ça coûte moins cher et il fait moins froid.
    Ce que tu fais s’appelle un récit de voyage… Rien d’extraordinaire là-dedans, c’est sûr, n’empêche que ça me fait rire, j’en ai étudié plein (à cause de) grâce à Tabucchi, pour le capes.

    Bon, mon Reno, contente de voir que tout s’est bien passé. Pas encore lu la suite, mais il faut que j’étende le linge, que j’avance dans mon carton spécial salle de bain, et que je prépare un contrôle pour mes petits amis…

    Plein de bisouilles !