No news, good news

Haaa… Je me réveille tout seul à 9am. Je suis plus vraiment fatigué mais je me rendors. Une heure plus tard, je me réveille : il est 9:15am. Bah merde ! Je me rendors, rebelote. Encore un coup ? Et c’est parti. Pareil à 10am ? Ah non, tiens, là le temps passe super vite du coup, je me réveille quarante minutes plus tard. Donc entre 9am et 10am, le temps passe super lentement…

Je me lève donc et n’ayant pas de douche à disposition (l’une est dans la chambre de Brenda, l’autre dans la chambre de Lorena), je vais dans la troisième salle de bain me faire couler un fond de bain. Ca faisait des années que j’étais pas entré dans un bain, c’était marrant. Et vas-y pour laver 1m83 avec un fond de bain (mais vraiment fond, hein), et sans gant. Mais bon c’était folklo comme disent nos jeunes.

Je toque à la porte de Lorena vers 11:10am comme convenu, elle était déjà réveillée, douchée et habillée, tout ça tout ça. On descend prendre un petit déjeuner, et on trouve tout sauf le grille-pain, qui était caché sous une sorte de protection en tissu que Brenda met dessus après utilisation, Dieu sait pourquoi.

On prend le bus vers midi et demie, on arrive à la gare 30 minutes plus tard et on attend une petite demie heure qu’arrive notre train pour Mirfield. La salle d’attente était petite, avec des bancs en bois, et un bouton sur lequel appuyer pour que la porte s’ouvre, mais pas latéralement mais comme si on la tirait, c’est marrant. Donc on s’assied, et en face de nous il y a deux Chinoises qui parlent en mandarin, dont une qui me rappelle une certaine beauté méridionale…

On prend le train, on descend à Mirfield, on marche et on arrive à l’école. Et merde, Cath Stevens est toujours pas là. Espérons qu’elle sera là demain. En attendant on finit les trucs administratifs et on retrouve Brenda dans la quiet room, jouxtant la salle des profs. On a entre 1h et 1h30 à attendre qu’elle finisse de bosser et qu’elle nous ramène à la maison. On joue au pendu en attendant, et quand on entend un râle disant « Hooooooome », on se dit que Brenda est là, et c’est tout à fait ça.

On rentre donc à la maison et je m’attèle au récit de la journée d’hier et celui d’aujourd’hui. Ca sent super bon (Brenda a acheté des trucs qui sentent l’olive dans une coopérative à Mirfield), ça me donne faim. Ce soir rentre son mari Jim, et demain on se casse. On partira avec elle et nos bagages (zeugma !) à 8am, habillés comme pour aller bosser, et tant pis pour nous si on bosse pas ce jour-là (ce qui est pas sûr). Et si Cath Stevens est toujours pas là, on se suicide, je pense. L’après-midi on emménagera. Voilà voilà, je m’en vais mettre ça en ligne et préparer ma présentation pour demain