Septembre, ça fait quand même quelque chose

Écrit le 1 septembre 2009 - 7 commentaires « AuparaprèsAuparavant »

En fait j’ai pas tant que ça de trucs à finir avant mercredi. Juste les soupes, que je finirai pas, et mon gros paquet de sucre, que je laisserai certainement à Daniel. Il me reste un sachet de sauce en trop, voire un et demi, faudra que je voie ce que j’en fais… Après l’écriture de l’article d’hier, je descends (même pas minuit) à l’étage des cuisines, personne. Cool. J’allume la télé pendant que l’eau des pâtes chauffe, rien. Merde. Ah si, une chaîne qui passe en boucle pendant quelques minutes des extraits (10 secondes) de plein de chansons des années 80. Je deviens un spécialiste des pâtes (je les loupais tout le temps avant, plus maintenant), et pendant qu’elles égouttent, je prépare une poêle et de l’huile pour finir la viande… Miam. J’ai un timing parfait et je me retrouve à manger mon assiette plutôt super bonne devant un clip nul d’un groupe de hard rock qui doit certainement s’appeler metal lui-même… Plutôt ridicule. « Mainstream ». Pas le titre, hein, juste le style. Faux, commercial, bakaka. Ouh, quel jeu de mots magnifique : bah caca // baka ka (baka = « crétin »). Merci, merci.

Après ça je remonte et je m’attaque à une traduction… J’ai le ventre rempli, l’esprit un peu embrouillé du fait de ma longue sieste, je sais pas si je suis encore fatigué, si j’arriverai à dormir, je sais pas vraiment quoi faire, si je peux boire le Fanta au raisin pour mon ventre dont je ne connais pas l’état, paskya des bulles, et que c’est pas bon, tout ça tout ça… Puis bam, une impulsion : je veux acheter du Van Houten Cocoa. Alors je prends 16 pièces de 1¥ et une pièce de 100, et je file direction le Ministop. Je paye, merde il me manque une pièce. Je vérifie mes poches, j’avais pourtant recompté, et ah, la voilà. J’avais fait un échange de poches et apparemment l’une des pièces était restée coincée dedans, la coquine. Intéressant, hein ? M’en fous, ça me fera des souvenirs. Il y avait longtemps que j’avais vu cette boisson, et au moins je suis sûr que ça ne peut pas me faire de mal (?). Pour mes intestins, je veux dire, pas pour la malformation des bébés, ce genre de trucs.

Ce matin, j’avais pas fait mes trois pages de devoirs ni appris le vocabulaire de la leçon du jour et de demain matin, donc je me dis que je vais pas me presser. Je me réveille difficilement de toute façon, et bien que j’aurais pu comme je l’ai souvent fait auparavant me presser et courir pour arriver à l’heure, j’ai pris tout mon temps, faisant pipi lentement, prenant même le temps de manger une tranche de pain, attention, puis je suis parti d’un pas tranquille vers Yamasa. J’arrive avec un quart d’heure de retard : « Ah, on vient de finir le test de vocabulaire ! » « Ah ? Quel dommage, n’est-ce pas ? » Et c’est tout. On passe toute la matinée sur un truc super chiant, simple en réalité, mais plutôt chiant à appliquer, surtout que ça mélange la forme polie et la plain form. Le midi on retourne avec Daniel au resto d’hier bien que j’aie envie de makizushi. Tant pis, ce sera pour demain. Je prends des udon cette fois-ci, tout comme Daniel, et la Chinoise qui nous accompagne prend des soba froides. Daniel nous propose de prendre autre chose, tenpura ou autre, assurant qu’il payerait, soi-disant pour l’anniversaire de la demoiselle (qui a dit : « Hein ? Mais c’est pas mon anniversaire ! »). Finalement il a payé pour nous tous, parce que c’est pas cher et que ça lui faisait plaisir. Sympa, le Québécois !

L’après-midi rien de particulier, on continue sur ce truc chiant. Ah si, on apprend aussi une manière plus polie d’utiliser l’impératif, ça faisait longtemps que je me demandais s’il y avait quelque chose. Ça ressemble plus à une question qu’à un ordre, c’est bath. Puis il y a l’Allemand – qui était venu l’après-midi après un jour et demi d’absence – qui a fait son speech, court et concis. Puis il y a les quelques photos et sur la dernière (prise avec l’appareil de Kyari) j’ai fait une tête de con, juste pour me marrer.

En rentrant je ne fais rien de particulier, et au moment où je traduis mon speech en japonais et que j’ai besoin des Ricains, ils sont pas là. Ben tiens… Bon, alors je continue en passant sur la difficulté, et vient l’heure d’acheter de la viande – après 20h. Mais ces cons soit faisaient la grève soit ont oublié soit ils le font pas le mardi, mais il y avait aucune réduc. J’avais envie de viande, moi. De truc bouffable comme du jambon, et de quoi accompagner mes pâtes. Alors j’ai pris la même chose qu’avant, plus un truc qui ressemblait vaguement à du jambon. Je rentre, j’en mets sur du pain et je mange. Hmm, c’est pas du jambon, c’est du bœuf, ça. Alors je les fais revenir à la poêle, ça cuit super vite (c’est très fin) et c’est super bon, avec plein d’huile, miam.

Puis je passe la soirée sur mon speech, désespéré par mon incapacité à transférer mon aisance en français en japonais… Nikki finit par se connecter mais n’a pas le temps de faire des commentaires, alors elle m’envoie un mail pendant la nuit. Il faudra que je prenne le temps de l’écrire à la main, mais quand ? Avant les cours ? Pendant le test, que je peux peut-être ne pas faire ? On verra.

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