Premières grosses courses

Écrit le 11 juillet 2009 - 9 commentaires « AuparaprèsAuparavant »

Courses, pas commissions, namého. D’ailleurs je crois que je les ai toujours pas faites depuis que je suis au Japon… étonnant… et ragoûtant, n’est-ce pas ? Non, n’essayez pas d’imaginer, ce serait vraiment dégoûtant… Non, ne m’imaginez pas sur la cuvette, le visage rouge et les veines temporales gonflées, proche de la rupture d’anévrisme tellement j’ai mangé de riz et tellement mes intestins sont bouchés… Non, non, n’imaginez pas ça… Héhé… Vive le contrôle mental. Non, en plus je mange pas de riz, alors…

Bon, samedi, pas de réveil (bien qu’il ait sonné vers 16h alors que Nate – qui a 19 ans !!! – ne l’avait pas programmé…), donc je me réveille à 5h30. Ouais, super… Je m’étais endormi super tôt la veille (ai-je mangé ? même pas sûr) si bien qu’à 5h30 j’étais réveillé et en forme, prêt à attaquer la journée. Le soleil était déjà bien levé, c’est hallucinant, et je prends mes affaires (ordi, bouquins de japonais et feuilles) pour descendre en bas, à l’étage des cuisines et surtout là où la connexion Internet est la meilleure. La veille au soir j’avais joué avec Frédéric sur Internet, c’était pas glop. Je me suis dit qu’il était 22h30 en France et qu’il n’avait aucune raison de ne pas être là… Mon postérieur, oui ! J’ai attendu 1h20 qu’il arrive !! Sans s’excuser en plus, tsss… J’vous jure, plus aucune éducation, ces jeunes… Bref, on joue sans problème de connexion et je prends mon p’tit dej (je finis les céréales au caramel bizarres) en profitant d’une pause qu’il a demandée. De belles parties avons-nous jouées en plus, donc c’était bath. Au bout d’un moment je remonte, décidé à faire la liste des courses qu’il faudrait que je fasse. La veille il faisait nuit à 20h et j’avais déjà la tête dans l’arrière-train, absolument pas motivé. Donc fuck les réduc’, je vais aller dans la journée à un endroit qu’on m’a dit que c’était pas trop cher (plus pour les « jeunes » que pour les vieux contrairement à d’autres endroits). C’est un peu loin mais à vélo ça le fait tranquille, j’y suis en 10 minutes. Donc je demande à Nate (mon colloc’, qui a des putain de pectoraux c’est hallucinant, on est vraiment opposés…) de quoi je pourrais avoir besoin, on parle vite fait onigiri (riz en forme de triangle avec des trucs dedans et des algues autour pour ne pas se salir les doigts) parce que je tenterais bien d’en faire – facile, rapide et bon. Donc je prends note de tout ça, vérifie que j’ai bien mon portefeuille et mon dictionnaire électronique et je me barre.

Naturellement j’oublie de prendre un ou deux sacs plastique, et la liste de courses. Heureusement je sais à peu près ce dont j’ai besoin, pis de toute façon je fais tout le magasin, rien que pour le fun (la partie nourriture uniquement, hein). Dès qu’on entre on se fait agresser par des voix nasillardes qui répètent la même chose toutes les dix secondes voire moins, quelque chose du genre « Venez voir mes melons qu’ils sont bons » (j’aurais pu prendre un autre exemple mais non, héhé). D’ailleurs les melons avaient des sortes de filets en polystyrène sur eux, pas vraiment une protection vu que ça faisait qu’un (gros) anneau autour d’eux, mais ne protégeait pas tout… Bref. Donc au départ c’étaient fruits et légumes. J’avais envie de presque tout acheter, notamment les fruits, mais je me suis un minimum restreint. J’ai pris des raisins (noirs), des bananes, les tomates étaient pas belles et certainement très chères, pas trouvé les concombres. J’ai pris des patates (miam) et des spaghettis (on m’a dit que c’était un bon plan), et j’ai continué vers les poissons… J’ai rien pigé et vu que j’aurais pas énormément de place, je me suis dit que je prendrais ni riz ni poisson pour les onigiri. Mais je regarde quand même vaguement, je passe rapidement sur le poulpe (beurk) pour arriver à la viande. Et là les bonnes odeurs… aaaaah… j’ai pris deux steaks (tous étaient à date courte) sous vide, déjà cuits apparemment (mais les pas cuits étaient plus chers étonnamment), je les ferai avec les patates, j’ai aussi pris du jambon cru qui paraissait pas cher (mais qui a un goût bizarre en fait, pas mauvais mais pas celui auquel on s’attend), du jus de raisin qui n’était pas cher. Au niveau du pain, c’est de la brioche coupée en tranches. J’ai vu un pain comme on en a en France mais j’ai même pas regardé le prix. Je cherchais du Nutella mais j’en ai pas trouvé, alors pour avoir quelque chose à mettre sur le pain au petit-déjeuner j’ai regardé les confitures. Fraise, cassis et myrtilles, yen avait pour un peu tous les formats et prix (cher !) et au milieu, « Fruits des bois – Carrefour ». Je crois qu’au final c’est ça que j’ai pris, même si ça devait être cher, parce que je me faisais plaisir et que je trouvais ça marrant de trouve ça là. Ensuite je continue en cherchant de l’huile, de la mayonnaise (ah oui, j’avais trouvé des crevettes dépiautées apparemment pas chères, je me suis laissé tenter), des céréales (trouvé des pas chères qui ne soient ni à la fraise ni au caramel à ce prix-là, donc juste au sucre), des Cup Noodles qui étaient pas chères du tout et je crois que c’est tout. Donc je vais à la caisse, je vais sur la table qu’il y a après la caisse pour vider le sac et mettre les achats dans ce que j’ai apporté – donc pas beaucoup de place, juste ma bandoulière (ah si, j’ai aussi pris des œufs). Résultat je porte à la main le jus de raison, le pain et les céréales jusqu’au vélo qui a un panier devant donc je les mets dedans en gardant mon sac en bandoulière. Non mais sérieux mes phrases c’est du grand n’importe quoi, je me demande pourquoi vous aimez bien mon style, il y a des ruptures tout le temps, certes c’est marrant mais ça doit pas être hyper agréable à lire… ‘fin bref. Donc le vélo est super lourd du coup, c’est pas pratique, et je manque d’écraser un oeuf à chaque fois qu’il y a un soubresaut, et yen a eu plein. Pendant les attentes aux feux je bouffe un peu de raisin (j’écris « raison » à chaque fois, ça me saoule) et… il a pas du tout le même goût que chez nous !! C’est super bizarre… Pas mauvais mais pas loin, mais bon, alors bon, quoi. Bon ? Ah. Mais. y’a pas d’mais. Méheu ! Argl, je soffolque. Héhé, désolé. Donc je finis par rentrer tout sueur, je range mes trucs, bois du jus de raisin (même goût que le raisin !!), prends une che-dou et vais manger les deux onigiri que j’ai achetés (j’avais zappé) vu que j’en ferais pas pour cause de manque de place, je voulais tester. Donc après ça je vais dans la chambre et regarde mes mails en mangeant les onigiri, et c’est bon… miam.

L’après-midi, rien de particulier. Le soir j’ai mangé des Cup Noodles (super pratique, on verse juste de l’eau chaude dessus, on tourne et c’est prêt, incroyable) et là je vais à un « Truth or Truth » et prêcher la bonne parole en apprenant le français à une Hong-Kongaise – Hosei, celle qui est avec moi en cours. A pluches !

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