Le lundi au soleil en T-shirt noir…
Écrit le 13 juillet 2009 - 7 commentaires | « Auparaprès — Auparavant » |
Je commence déjà à en déféquer pour trouver des titres… Qu’est-ce que ce sera fin août…
Deuxième jour de cours, plutôt sympathique dans l’ensemble. La veille au soir je joue avec Frédéric à Rise of Nations, profitant du fait que j’ai fini mon しゅくだい (shukudai – j’adore cette sonorité), mon travail à la maison, et on se fait bien plaisir à poutrer du Romain notamment. Ensuite dodo, mais… j’y arrive pas. « Maman~~ ? J’y arrive pa~~s ! Tu peux m’aider~~ ? » Pouf pouf. Donc vu que je suis bien dans mon lit quand même et qu’allumer l’ordi ferait du bruit et la lumière pourrait réveiller Nate (j’ai rien dit !), j’ai pris mon iPod et j’ai regardé Jeremiah Johnson, que j’avais enregistré l’été dernier et que j’avais mis dessus à l’époque. Donc logiquement ça fatigue (rien que l’écran), et je m’endors vers 3h.
J’avais fait en sorte que mon ordinateur s’allume et me réveille en jouant une playlist d’iTunes, mais ça a pas marché, heureusement que j’avais conseillé à Nate (re) de mettre son réveil au cas où… Donc j’ai dormi dans les (= environ, je précise pour David) quatre heures et demie, pourtant ça allait au réveil. Juste déçu que mon truc n’ait pas marché (en fait il ne fallait pas le laisser sur batterie, je trouverai plus tard la solution). Donc je m’habille et descends me faire un truc à bouffer, et je teste les grille-pain. Ça change rien à l’absence de goût ni au manque de la confiture (étonnante phrase, mais correcte à mes yeux). Je remonte dans la chambre, revois une dernière fois le cours du jour et vais sur Internet voir mes mails et tenter de trouver une solution à mon problème.
Puis je pars en cours, où j’apprends rien de particulier – mais la Ricaine ne connaît pas encore les Hiragana donc il faut le temps que le niveau se stabilise – et Heiso fait péter la première heure de cours (pas réveillée d’après ce qu’elle dit). Donc le matin, rien de bandant, juste la prof qui dit tout le temps « ii desu ne, ii desu ka, ii desu ne, ii desu ne » alors qu’un seul des quatre suffit, donc on se marre bien. Pareil, on devait demander l’âge des gens, et la prof disait « J’ai 18 ans », donc moi je dis « Ah bon ? » en me grattant les quatre poils du menton, et elle dit « Oui oui oui » en se marrant.
Le midi, déjà plus. Je vais comme tout le monde au Domy Supermarket pour acheter à manger, et au milieu des bento je vois quatre maki (comme des onigiri mais ronds, donc algues – riz – poisson et en plus concombre et autres) plutôt gros, avec un peu de sauce dessus. Je regarde le prix, c’est la moitié d’un bento « normal ». Impecc, je prends. Et c’était bon ! Ah là là… Et super pratique à manger, même avec les baguettes, bien plus que le riz tout con dans l’assiette. Donc super.
L’après-midi, pour les deux cours, c’était une autre prof. En arrivant en avance dans la salle, je vois une moche dedans. Je me dis : « C’est qui cette moche ? » en me disant qu’elle ne pouvait pas être femme de ménage en étant habillée comme ça, en plus c’est pas l’heure, 12h30… En fait c’était la prof. Complètement shtarbée (folle), elle parle super vite – je doute que la Ricaine voire le Norvégien comprennent tout, moi-même parfois j’avais du mal – et ressemble à une grande Chinoise. Cherchez pô le lien. Elle nous a fait une heure entière sur les voyelles longues, et avec un élastique autour de son poignet, elle illustrait la longueur de la voyelle en étirant à fond l’élastique. J’étais mort de rire la moitié du temps, me demandant quel était son niveau de folie, ce qu’elle avait mangé le midi ou la quantité de Prozac qu’elle avait consommé pour sortir de je ne sais quelle torpeur (chez toujours pas), en tout cas c’était marrant mais complètement inutile. On a appris un peu de vocabulaire la deuxième heure, mais trois fois rien. Beaucoup de répétitions, martelage, martelage, chiant quand on connaît déjà, mais efficace. Par contre, entre les cours, elle est super sympa. Beaucoup plus calme, elle parle bien anglais, elle nous demande comment on dit dans notre langue tel mot, tel autre, elle nous propose des biscuits (j’ai naturellement refusé, je ne parle jamais aux étrangers, c’est ma maman kimadi) et semble plus humaine. Parce qu’à un moment elle nous a parlé des extraterrestres et les a imités, ça faisait plutôt peur. Parfois elle prend la voix de Marge Simpson, c’est bath. A un moment pour illustrer une formule pour demander quelque chose, elle a demandé au Norvégien « Est-ce que je pourrais regarder celui-là ? » comme s’il était vendeur de stylos, et il a dit « Non ! », il avait pas compris, c’était bien marrant.
Puis je rentre, je profite du silence et de l’absence de pas mal de gens (salut papa) pour faire du piano, et je me défoule pas mal sur ce piano en mauvais état – certaines touches sont super dures. Je mange une petite boîte d’ananas pour me rafraîchir (bien meilleur, avec bien plus de jus) et je monte dans ma chambre trouver la solution à mon problème d’allumage automatique de mon ordinateur, notamment. Je fais découvrir quelques trucs pratiques/marrants à Nate, dont Rikaichan – qui va révolutionner son quotidien – et Code Geass, et je me dis que vu que j’ai fini mes shukudai (devoirs) et qu’Heiso regarde plein d’anime, que Nate découvre Gintama en ce moment, je pourrais regarder le premier épisode de Vampire Knight pour faire zizir à Gaiol’ et pour me faire une opinion. Bah c’est sympa pour l’instant, les dessins sont pas déplaisants, j’aime pas trop les trucs humoristiques ou les dessins deviennent pourris par contre, mais ça reste supportable ; et surtout le scénario actuel permet pas mal de choses avec les passés des gens, les relations entre eux, tout ça. En plus je comprends pas mal de mots, c’est chouette (ce mot revient à la mode chez moi, attention).
Donc voilà pour aujourd’hui. Je parle pas de ce que j’ai mangé parce qu’on s’en fout, ni du fait que je suis allé au Convenient Store, on s’en fout royalement. Ah si, quand même : je me suis fait arnaquer, un truc de malade. Je voulais des trucs à grignoter, d’où mon passage au conbini. Déjà le truc est pas donné, mais il est rempli à moitié !! Un paquet de chips – équivalent – rempli à moitié, pour environ 1,60 € (de tête) !! Je recommencerai pas… « C’est en faisant des erreurs qu’on apprend, et c’est en erreurant qu’on devient errurier. » Non ?