Bon, quelques nouvelles.
Il s’est rien passé de spécial ces derniers temps : je ne fais rien depuis deux mois, je m’endors à 5h et me réveille à 15h ; j’ai passé énormément de temps à traduire tout ce que je joue de William Sheller en japonais pour l’anniversaire de Setsu, qu’on a fêté à une vingtaine au resto thaï où on était allés quelques semaines avant ; j’apprends petit à petit le chinois, mon niveau tant en anglais qu’en japonais baisse ; j’ai quasiment fini d’uploader toute ma musique sur iTunes sur mon super ordi qui pète sa mère ; et voilà.
J’étais flagada ces derniers jours, parce que mine de rien je suis resté cinq mois à la résidence entouré de gens que j’aime beaucoup, et je me suis attaché à ce style de vie. Non pas que j’aie pas envie de quitter le Japon et de continuer mes aventures ailleurs, mais j’aimais bien la résidence et ses habitants. On est retournés au yakiniku où on était allés en janvier, et j’ai mangé pour environ 60 € en n’en payant que 25… délicieux. Et hier, je voulais passer ma dernière soirée au calme, faire du piano et tout, mais finalement un karaoke s’est organisé et on y est partis à neuf. Les Taïwanais avaient déjà prévu autre chose donc ils ne sont pas venus, mais on s’est quand même bien amusés. Vu que payer pour trois heures était plus cher que de prendre toute la nuit, on a pris cette dernière option avec le bar gratuit (j’ai abusé du chocolat chaud qui était bien bon). Pendant qu’Armindo (à gauche, Chris à droite) et Amy se rapprochaient ostensiblement, on a fini nous trois survivants de la fatigue par se faire expulser de notre salle, pour cause qu’il était 4h et que l’établissement fermait. On a donc chanté pendant sept heures, et est rentrés à 5h à la résidence. Là j’ai pas dormi, fini de préparer mes affaires et après de courts mais intenses adieux, j’ai quitté Yamasa pour la troisième fois. Chô-san m’a emmené à la gare, j’ai croisé La-san (Taïwanaise qui travaille pour Yamasa) dans le train, elle m’a guidé jusqu’à l’endroit où je devais prendre mon bus, et voilà. J’ai pas pris le temps de me faire à manger parce que Chô-san m’avait dit qu’elle me cuisinerait quelque chose (sa cuisine aura été la première et dernière chose que j’aurai mangée lors de cette troisième session à Yamasa), donc j’ai mangé ses œufs au thé, onigiri et saucisses en regardant deux rappeurs sympa en représentation donner leurs CD dans la rue.
Je pars donc une semaine à Tôkyô. Au départ je devais rester chez un dénommé Will, un Américain de 32 ans basé à Yokosuka (après Yokohama). Un Japonais de 19 ans m’a aussi contacté pour me proposer de m’héberger, donc je devais aller chez lui après. Mais Will a disparu de la circulation pour ne revenir qu’après que, inquiet, j’ai demandé à Yûki de décaler ma venue chez lui. Faudra que je voie à partir de quand je pourrai aller chez Will.
Dans le bus, je me suis rapidement senti mal. Bien que low cost, c’était très confortable, mais le chauffeur conduisait bizarrement, j’avais pas dormi depuis fort longtemps, et j’avais trop et mal mangé. J’ai prévenu le mec à côté de moi que je risquais de gerber, et j’ai tenu le choc. J’ai fini par réussir à m’endormir un peu, le bus a eu une heure de retard, du coup Yûki n’était pas là quand je suis arrivé au point de rendez-vous. J’ai fini par trouver quelqu’un dont je puisse utiliser le téléphone pour vérifier mes mails et retrouver le dénommé Yûki, qui n’habite pas loin tant de la gare que de son université où il étudie le commerce, et qui a un appartement un peu comme celui de Gaëlle à Constance mais en un poil plus grand.
J’ai pas mes bagages avec moi, je les ai laissées à Yamasa qui les enverra à l’aéroport l’avant-veille de mon départ, ce qui est fort pratique bien qu’un poil cher. J’ai donc juste mon sac en bandoulière, et un gros sac plastique qui m’a sauvé la vie ce matin en partant, j’avais eu les yeux plus gros que le ventre en pensant que tout ce que je voulais emmener entrerait dans mon sac… Je suis donc chez Yûki, je suis bien crevé, et je sais pas ce que je ferai demain. Il m’a filé une clef, donc je suis assez libre. Par contre je devrai manger tous les jours à l’extérieur, mais bon c’est un moindre mal.
Pour finir, voici mon nom chinois :
雷诺 慕聂劳陪 (prononciation ici).
- 雷 : foudre et caractère dans le nom d’un héros du civisme chinois ;
- 诺 : consentir, promettre
- 慕 : admirer, envier
- 聂 : nom de famille, murmurer à l’oreille
- 劳 : mérite, exploit
- 陪 : accompagner
Merci, repose-toi et profites-en bien tant que tu peux.
Et à très bientôt !
Cool, p’tilou !
Merci de ces nouvelles… Est-ce que Setsu (Alias Secchan pour Setsuko ? J’ai dû traduire un jeu de mots d’un gamin sur ce prénom, j’ai inventé Sotte-suko. Ca a bien plu mais moi je trouvais ça cucul et ça me rappelait qu’elle m’avait menti, la sotte – oui, Baj, comme dirait Papa) a apprécié les traduction ?
J’abrège avant que le portable de Mê-mi Toune! rende l’âme faute de batterie.
Bisous !
Elle est taïwanaise, et « Setsu » est censé ressembler à son nom de famille. On écrit son nom en katakana. Et elle avait fait une présélection de caractères utilisables pour un nom de famille, donc j’imagine qu’elle a apprécié ^^
Et voici une photo du karaoke, avec Armindo et Chris.
c’est marrant mais à ta droite j’imagine tout à fait Titouan, avec le regard et la boucle d’oreille sauf que Titouan est blond, et qu’en plus des boucles d’oreille il met les chaussures à talon !
Naaaaan , mais les traductions (avé le s qui va mieux) de Guillaume Coquillier !
Et en effet, ça pourrait être le regard d’un Titou qui aurait perdu sa blondeur, sa pureté de diamont d’innoçonce… et ses bonnes joues !
Chuis sure qu’il sera aussi beau gosse
Qui est Guillaume Coquillier ? Je comprends pas tout
L’ôt !
William Sheller, coa !
Tu traduisais pas en japonais pour elle ?
Wow, j’étais à mille lieues de Sheller ^^ Si, si, c’était bien pour elle.
Du coup, oui elle a apprécié les traductions, et était super étonnée. Donc j’ai pas perdu mon temps